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Préparation active de l’année 2018 sur le site DanielOnWay.fr. Nouveau visuel, nouvelles rubriques, Prenez le temps de découvrir toutes les nouveautés.
La nouvelle présentation des biographies, les carnets des défis créatifs avec désormais un indicateur de difficulté, le carnet des paroles de photographes pour y puiser l’inspiration.
Tout est là pour vous, tout simplement. Cliquez sur lire l’article pour découvrir une petite surprise !
Je voudrais partager avec vous ce poème sublime que j’ai redécouvert il y a peu de temps. Ces vers sont de Charles Baudelaire. C’est juste sublime. Une puissante source d’inspiration.
Sauriez vous trouvez le rapport entre ces vers et la photographie ?
La beauté
Je suis belle, ô mortels ! comme un rêve de pierre,
Et mon sein, où chacun s’est meurtri tour à tour,
Est fait pour inspirer au poète un amour
Eternel et muet ainsi que la matière.
Je trône dans l’azur comme un sphinx incompris;
J’unis un coeur de neige à la blancheur des cygnes;
Je hais le mouvement qui déplace les lignes,
Et jamais je ne pleure et jamais je ne ris.
Les poètes, devant mes grandes attitudes,
Que j’ai l’air d’emprunter aux plus fiers monuments,
Consumeront leurs jours en d’austères études;
Car j’ai, pour fasciner ces dociles amants,
De purs miroirs qui font toutes choses plus belles :
Mes yeux, mes larges yeux aux clartés éternelles !
Charles Baudelaire (Les fleurs du mal, 1857)
Eclairer en photographie, au cinéma, à la télévision ou au théâtre, c’est donner physiquement à voir, « illuminer » ou mieux « luminer » (mot à imposer): c’est donner à penser, à méditer, à réfléchir; c’est aussi émouvoir.
Henri Alekan
