Quartier d'Affaire de Châteaucreux
A proximité immédiate de la gare TGV de Saint-Etienne-Châteaucreux, les nouveaux programmes immobiliers ont transformé Châteaucreux en quartier d’affaire de la ville de Saint-Etienne. C’est dans ce cadre que va se dérouler ce nouveau défi de l’Atelier Créatif. Je vous explique ma proposition pour ce défi ainsi que ma démarche de construction d’une série de 6 clichés. Les critères retenus pour la construction de cette série ont été dictés par les choix suivants : images de bâtiments d’architecture contemporaine de couleur rouge accompagnée d’éléments liés à leur environnement. Cette série doit pouvoir être présentée sous forme de grille (« Layout ») de 6 à 9 photos.
A vous de jouer !
Samedi 30 mai 2020, je décide de me rendre dans le nouveau quartier d’affaire de la ville de Saint-Etienne pour réaliser des photos de ces bâtiments avec l’objectif de créer une série publiable. Ce nouveau quartier de Châteaucreux regorge de constructions modernes. Composé de commerces, de logements et d’espaces publics de qualité, le panorama du quartier de Châteaucreux s’affiche comme une nouvelle vitrine économique. Avec 160 000 m2 de logements, 200 000 m2 de bureaux et de services et 40 000 m2 de nouveaux espaces publics sur une surface totale de 60 ha, il y a de superbes opportunités pour réaliser de beaux clichés. Pour un amoureux d’architecture contemporaine, c’est un terrain de jeu idéal.
Prise de vue sur l’Ilôt Grüner.
Je débute ma recherche de clichés sur l’ilot Grüner où se situe le désormais célèbre bâtiment – abritant le siège de Saint-Etienne Métropole – aux façades intérieures jaunes percées de fenêtres et ses façades extérieures en verre aux teintes bleutées. A cet endroit aucun bâtiment ne correspond aux critères de sélection du défi.
Pas de bâtiment rouge sur l’Ilôt Grûner, je décide donc de descendre en direction de l’îlot Poste-Weiss.
Prise de vue sur l’Ilôt Poste-Weiss.
Ce qui frappe en arrivant sur place, ce sont ces bâtiments aux façades rouges. Un rouge vif, uni, presque violent. Un peu plus loin, le rouge change devenant plus ocre ou plus violet. Dans un premier temps j’opte pour des prises de vues jouant sur la couleur complémentaire du rouge : le vert. Nous sommes au printemps et les arbres très fournis proposent une gamme de verts importante passant du jaune-vert au vert sombre.
L’idée d’une série composée de clichés des bâtiments rouges et la présence d’arbres verts me vient à l’esprit. Je compose trois clichés ou l’on trouve à la fois : le bâtiment rouge, la présence d’un arbre vert et le ciel bleu.
A la suite de ses clichés, je découvre le design particulier des éclairages publics. J’envisage la possibilité de réaliser des photos qui pourraient mettre ces lampadaires en valeur.
Dans cette perspective, je prends un premier cliché. Il est intéressant par le fait que l’on voit le bâtiment rouge, l’arbre vert et le lampadaire qui me permet de faire la transition vers la mise en valeur des lampadaires.
Mais il ne me satisfait pas car il n’y a plus la présence du ciel. Je note aussi que l’angle de prise de vue a modifié la lumière du soleil sur le bâtiment et a modifié dans le même temps sa couleur. Je décide donc de changer d’angle et je me replace de manière à me retrouver avec le soleil dans le dos. Le bâtiment retrouve alors sa couleur rouge plus naturelle, plus réelle.
Après avoir changé ma perspective je fais cette photo. J’ai bien le bâtiment rouge, l’arbre vert et le ciel bleu et j’ajoute donc l’élément lampadaire dans mon cadre. J’ai soigné ma composition pour avoir la partie haute du lampadaire qui soit parallèle au haut du batiment. La diagonale induite par le cadrage du lampadaire et du bâtiment a pour volonté d’indiquer que ce sont ces éléments qui deviennent les sujets alors que l’arbre vert relégué en bas à droite signifie que c’est un élément qui va disparaître de la série.
A la suite, j’enchaîne deux photos ne laissant que les éléments présents au cliché précédent, sauf la présence de l’arbre évidemment. J’essaie de garder une cohérence dans les couleurs rouges des bâtiments, même s’ils sont différents.
On notera que les clichés présentent le lampadaire en rotation horaire de la photo 1 à la photo 3. C’est une volonté de ma part de ne sélectionner que ces deux clichés. Ils présentent, en plus, le fait que le lampadaire semble toucher le haut de l’immeuble. Ces différents éléments donnent une certaine cohérence à ces clichés en contre-plongée.
Le reflet spéculaire à droite du bâtiment m’a paru intéressant pour créer un « bleu, blanc, rouge patriotique » (cliché 4). L’effet de ce reflet est atténué dans le cliché 3.
Pour terminer cette petite histoire, j’ai choisi de conclure avec une photo qui ne montre que la façade rouge du bâtiment : Plus d’arbres, plus de ciel, plus de lampadaires, seule la couleur rouge présente dans tous les clichés. au sein de cette photo subsiste quand même un indice qui vient casser un peu cette avalanche de rouge. Je veux bien entendu parler de la seule fenêtre ont les volets ne sont pas complètement descendus. Ironie du sort, on distingue sur la vitre de la fenêtre un point rouge, comme s’il s’agissait d’un pointeur laser !
A partir de ce détail, il se peut qu’une nouvelle histoire puisse naître. Qui sait ?
J’ai finalement réalisé une petite présentation à destination des réseaux sociaux grâce à l’app Layout pour Instagram, Twitter et Facebook.
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Et en attendant faites des photos !
« Ma photographie est un acte de sociabilité. C’est ma façon de tendre la main au monde qui m’entoure et aux gens que j’y rencontre. »
Jacob Aue Sobol