La Narration Photographique
Dans ce nouveau tutoriel je vais aborder la partie « présentation » des photographies. Que ce soit pour nous, pour notre famille, pour nos amis ou pour un public plus large, il est important de bien préparer la façon dont on va mettre en scène, dont on va concevoir notre présentation.
La narration photographique va nous y aider.
En préambule
Nos photographies ont fait l’objet de tous nos soins lors de la prise de vue : le cadrage, l’exposition, le choix du sujet, l’intention, le parti-pris et l’harmonie photographique. Tous ces éléments ont pour but la transmission de notre expression artistique et créative pour créer de l’émotion et du plaisir à ceux qui vont voir nos réalisations. Nos photographies ont fait l’objet de tous nos soins également lors de la phase de développement et de post-traitement en vue de les sublimer. Le plus souvent elles résultent de notre vision personnelle d’un voyage, d’une visite, d’un évènement etc.
Selon les cas la présentation de nos photos pourra se faire au travers de tirages papier, d’impression fine-art sur dibond ou en caisses américaines et pourquoi pas d’exposition dans des galeries. Cependant pour la plupart d’entre nous, notre principal vecteur de présentation de nos photographies reste Internet. Il existe des sites galerie de type Flickr ou 500px. On pourra utiliser également les réseaux sociaux que sont YouTube, FaceBook, Twiter, Instagram et Pinterest pour ne citer que les plus connus. Un autre moyen de présenter nos photos sera la publication sous la forme d’un livre photo. Plusieurs types de livres sont désormais accessible au grand public.
Il reste enfin la possibilité – si vous en avez les compétences et les moyens – de réaliser votre propre site Web afin de présenter comme vous le souhaitez vos réalisations photographiques.
A l’heure actuelle émergent des solutions logicielles très intéressantes et très performantes permettant de disposer et donc de pouvoir présenter vos photographies en tout lieu et avec un minimum de connaissances techniques. Un prochain tutoriel sera entièrement dédié à ces solutions.
Quel que soit le support final de présentation, notre approche devra être celle qui s’apparente à un « photoreportage ». C’est pour simplifier le propos, mais il faut l’entendre comme « ensemble de photos à présenter ».
Dans tous les cas, une photographie c’est l’expression de notre état d’âme, de notre vision du monde, en somme une photographie répond aux questions : qu’est-ce que je veux dire ? qu’est-ce que je veux raconter ? quel message est-ce que je souhaite transmettre ? Quelle émotion est-ce que je veux faire partager ?
C’est par ailleurs une très bonne école, que de se poser les questions : « Quel est mon sujet ? » et “Pourquoi est-ce-que je prends cette photo ? » avant de se lancer dans la composition de notre image. Vous verrez que très souvent, le fait de se poser cette question va vous permettre de concevoir votre prise de vue différemment.
Nos objectifs
- Comprendre comment construire une narration photographique efficace.
- Apprendre à sélectionner un ensemble de photos.
- Concevoir une présentation photographique.
La structure narrative
La structure narrative la plus simple à mettre en oeuvre est appelée « séquence narrative chronologique ». Il s’agit d’une présentation des photographies dans l’ordre chronologique. A l’instar de la rédaction d’un texte, la structure narrative photographique est constituée d’une introduction, d’un développement et d’une conclusion.
Toute présentation photographique se caractérise par quatre éléments fondamentaux : la photo d’ouverture, l’ensemble des photos retenues pour la présentation, la photo de fin et la photo forte. On pourra concevoir notre présentation photographique de la manière suivante :
INTRODUCTION : Présentation des personnages, du thème, du lieu, de la situation, de manière à ce que le public comprenne le POURQUOI de cette présentation.
DEVELOPPEMENT : C’est le corps de la présentation. Sa longueur doit être adaptée à la captation possible de l’intérêt du lecteur. Ce qui est présenté sur le web ou par un procédé informatique est très rapidement consulté. Le lecteur doit être capté par vos images sans quoi il ne poursuivra pas la lecture. C’est un peu moins le cas sur un support imprimé, mais un lecteur que l’on ne capte pas avec nos images se lassera très vite et fermera aussi vite votre livre photo. Dans cette partie de la présentation l’accent devra être mis sur le Rythme et la Cadence ainsi que la Diversité Emotionnelle et la Variété Visuelle. Ces notions seront exposées un peu plus loin dans cet article.
CONCLUSION : Le texte de conclusion est directement lié au reportage et est guidé par la place de la photo de fin.
PHOTO D’OUVERTURE : Ce doit être une photo forte. Elle doit attirer l’attention et évoquer le sujet de la présentation. Elle n’est pas forcément chronologiquement la première pour autant qu’elle évoque sans ambiguïté le sujet. Si la photo d’ouverture est destinée à la couverture d’un livre photo ou bien si elle est destinée à la couverture d’un magazine, elle doit être cadrée en conséquence. Dans ce cas il faut de préférence la cadrer verticalement et laisser de l’espace en haut pour y placer le titre. Si votre publication est au format à l’italienne c’est à dire en format paysage, il faudra adapter le cadrage en conséquence. Si le sujet traite d’un lieu ou d’un évènement aisément identifiable, il doit être présenté sur cette photo pour qu’il soit immédiatement reconnaissable (la tour Eiffel pour Paris ou Tower-Bridge pour Londres, les pyramides pour l’Egypte etc.) Elle doit accrocher le lecteur, le captiver, lui donner envie de connaître la suite. Sur la photo de la première de couverture de mon livre sur la Corse, j’ai délibérément laissé libre la partie haut-Gauche pour pouvoir placer le titre du livre.
L’ENSEMBLE DES PHOTOS RETENUES : Leurs qualités techniques doivent être sans reproche. Leur sélection parmi l’ensemble des dizaines voire des centaines de photographies prises sera déterminé par les critères cités plus haut : Rythme et Cadence, Diversité Emotionnelle et Variété Visuelle.
PHOTO FORTE : Il s’agit de LA photo de la présentation, celle que tout lecteur doit avoir en tête. Le choix est crucial et c’est donc la photo la plus difficile à sélectionner.
Nous verrons ensemble quelles sont les pistes qui peuvent nous aider à effectuer le choix de cette photo. J’ai choisi parmi quelques photos très représentatives de ce qu’est la beauté de la Corse et cette photo de l’arrivée par la mer à Calvi m’a semblé bien représenter les villes et villages corses.
PHOTO DE FIN : C’est la photo qui conclue la présentation et à ce titre elle se doit d’être marquante ou elle peut aussi suggérer une autre vision du reportage : elle sera alors plus énigmatique ou suggestive d’une autre approche du sujet. Elle peut, le plus souvent, terminer le reportage en douceur pour alimenter l’imaginaire du lecteur. Dans le cas du livre sur la Corse j’ai repris une photo du golfe de Bonifacio. Je suis au même endroit que pour la photo de couverture, mais je me suis tourné vers la droite, alors que pour la photo de couverture je me suis tourné vers la gauche. En choisissant d’avoir les photos de Bonifacio en première et en dernière photo, je souhaitais transmettre notre périple qui fût un tour de Corse. J’ai voulu dire : « Voilà où notre tour de Corse a commencé, les pages intérieures dévoilent toutes les beautés des paysages que l’on a traversé. Le retour sur Bonifacio conclut notre voyage.
Rythme, Cadence, diversité émotionnelle, variété visuelle
Le Rythme
Il apporte la variété dans une série de photos. Son objectif vise à retenir l’attention du lecteur. Il n’est pas nécessaire qu’il réside dans l’excellence des photos, mais il doit naître de la diversité émotionnelle et de la variété visuelle.
La Cadence
La cadence implique de mettre l’accent sur les photos fortes. Toutes les photos d’une présentation n’ont pas la même force. Une sélection s’impose donc pour qu’elles soient mises en ordre et que chacune d’elle apporte quelque chose à la suivante. L’idéal étant que chaque photo mette en valeur la photo suivante.
La diversité émotionnelle
L’émotion est la réaction psychologique à ce qui se passe dans l’image (le contenu), c’est à dire ce qu’évoque l’ambiance de la photo (le style). Une réaction émotionnelle est facilement suscitée lorsque le reportage a pour sujet le comportement humain, les rapports humains ou les animaux. Mais attention une présentation peut être très dense en termes d’émotions, mais ce n’est en aucun cas un gage de qualité photographique des images. Pour un sujet non-émotionnel (un paysage par exemple) l’ambiance sera caractérisée par la lumière et la couleur.
La variété visuelle
Elle découle directement de l’apparence graphique. On pourra opposer par exemple :
Le hightkey au lowkey,
Une mise au point sélective avec un sujet qui se détache sur un fond flou à une mise au point nette partout,
Une composition austère à une composition dynamique,
Des images en couleurs à des images en noir et blanc.
On pourra également réaliser des enchaînements d’images à couleurs complémentaires.
Toutes ces possibilités permettent d’entretenir le rythme et la cadence.
Texte et image
Une photo est une représentation directe du sujet avec toutes ses subtilités. « Une image vaut mille mots » est un adage très connu qui signifie bien que s’il fallait décrire l’ensemble du contenu d’une photo avec des mots il est vraisemblable que le texte serait long. Décrire avec des mots des attitudes, des mouvements, des émotions suscités par l’image demandera de nombreux mots que selon notre sensibilité nous pourrions interpréter différemment.
Le graphisme de l’image – mise au point, cadrage, utilisation de formes géométriques, choix des dominantes de couleurs, transmission d’un mouvement – qui révèle la sensibilité artistique du photographe agit sur le spectateur comme dans les autres arts que sont la poésie ou la peinture.
L’histoire que raconte une photo peut s’interpréter en se basant sur la photo seule. Cette même photo peut raconter une autre histoire si elle fait partie d’un ensemble de photos que l’on appelle « série ». Une photo va être placée différemment sur le support en fonction de la nature du texte qui l’accompagne. Il est possible d’en changer le format pour qu’elle s’intègre à la page d’un article par exemple. Elle peut être seule sur une page avec un simple titre ou légende. Dans d’autres cas, elle sera seule sans texte.
Avec ou sans texte, titre ou légende, la présentation de photos peut se réaliser en juxtaposition c’est à dire que plusieurs photos seront présentées sur une seule page, ou à la suite, chaque photo occupant une page à elle seule. Dans certains cas on pourra avoir les deux cas dans un même ensemble.
Présenter ses photos exige un contrôle rigoureux de la mise en page et de la direction artistique. Pour cette photo des iles sanguinaires, je l’ai accompagné d’un extrait du texte des Lettres de mon moulin de Alphonse Daudet où il décrit le phare des sanguinaires.
Pour des photos exposées en galerie le texte qui les accompagne se résume le plus souvent au simple titre. Souvent il n’y a aucun texte, le photographe arguant que son image est suffisamment forte pour se passer d’explications.
Dès lors que le support est imprimé – livres, articles – il peut être intéressant pour le lecteur d’avoir au moins une légende qui permettra de mieux comprendre l’histoire que le photographe nous raconte. Pour un article – web, revues – il est possible de donner plus d’informations au travers de la légende ou d’intégrer la photo dans un texte plus conséquent faisant l’objet d’un photoreportage par exemple.
Un sujet fort et inédit
A l’heure actuelle tout a été photographié d’une façon ou d’une autre. Des milliards de photos s’entassent sur les disques durs des ordinateurs du monde entier. Trouver un sujet fort et inédit relève essentiellement du temps passé à découvrir le sujet. Quand je dis découvrir le sujet c’est vraiment rechercher comment les conditions météorologiques, le lever ou le coucher du soleil, le point de vue etc. affectent le sujet et vont servir (ou pas) la photo. Pour cela il faut du temps pour observer et dans la plupart des cas c’est ce qui va manquer au photographe amateur : le temps d’observer un sujet pour trouver ce qui n’a pas été déjà fait.
L’étendue du sujet
A partir du moment où l’on observe un sujet, il est important d’étendre, d’approfondir ce sujet. Prendre un nombre important de photos ne coûte rien aujourd’hui. Il ne faut donc pas hésiter à creuser, découvrir encore une autre lumière, un autre cadrage, une focalisation sur un détail que personne ne remarque etc.
Variété ou cohérence
Dans le cadre général de la photo de « reportage », lors d’un voyage ou d’un événement, il est tentant de privilégier la variété. La variété des images, des points de vue, des photos de jour, des photos de nuit constitue l’histoire photographique de notre voyage.
A l’opposé certains photographes vont privilégier la cohérence. On parle dans ce cas plutôt de « séries ». Le but est de rassembler des images cohérentes entre elles : même sujet par exemple. Travailler en « séries » est un thème à lui seul auquel je consacrerai un article bientôt.
La préparation et la prise de vue
Contrairement à l’écriture qui se pratique n’importe où, la photographie impose de devoir se rendre sur les lieux et exige de l’organisation. La préparation commence par des recherches sur le sujet ou le lieu que l’on va visiter.
Google Earth Pro est de ce point de vue un outil quasiment indispensable et ses fonctions de street view et galeries photo permettent à la fois de repérer les lieux et de voir ce qui a déjà été réalisé par d’autres photographes. A partir de ces informations, le photographe pourra alors établir son planning de prise de vue dans la mesure où il peut en être maître. Ce n’est pas le cas lorsque s’il s’agit d’un voyage organisé par exemple.
La narration photographique qui va découler du travail de préparation est influencée par la personnalité et la sensibilité du photographe. Elle va également conditionner le style, le savoir-faire et la réflexion lors des prises de vue.
De manière tout à fait pragmatique, il faudra préparer également toute la partie que j’appellerai « logistique » : transport, hébergement, matériel, demande d’autorisation ou réservation dans le cas où il s’agit de monuments ou sites très fréquentés. Toute cette logistique impose de définir un budget. C’est souvent là que le bât blesse. Les sommes en jeu peuvent être minimes s’il s’agit d’un lieu proche de chez vous, mais elles peuvent être très importantes s’il s’agit d’un voyage pour une destination lointaine.
Selon les cas la phase préparatoire à la prise de vue sera différente selon le type de sujet que l’on a choisi de photographier. Parmi les thèmes les plus souvent abordés on trouvera :
- la vie des gens : street-photographie, vie d’une famille, portraits.
- Les lieux mythiques : Paris, Londres, New-York, la liste est infinie.
- La fabrication d’objet : la fabrication des objets en verre de Murano en Italie par exemple.
- Les activités : la récolte de la lavande dans le Lubéron pour ne citer que des sujets de mes propres photographies.
Pour cette photo j’ai fait en sorte que les rangées de lavandes convergent vers un point haut gauche de l’horizon. Cela m’a permis d’avoir une photo de couverture du livre où les rangées de lavandes semblent diriger le regard vers le titre du livre.
On pourra citer également les photographies dont les sujets portent sur les biens de consommation, le monde du travail, les collections d’objets. Il reste un type de photos qu’il est bien difficile à la fois de classer et surtout de prévoir. Je veux parler de la photo d’improvisation. La photo d’improvisation c’est la photo qui ne peut pas être prévue, c’est une situation inattendue, une configuration d’éléments qui fait que ce cliché va être unique et imprévisible.
Comme j’ai pu le dire un peu plus haut n’hésitez pas à ajouter des photos à vos prises de vues même si à priori elles ne sont pas en rapport direct avec votre choix narratif initial. Ces photos pourront venir compléter un ensemble ou même faire partie d’une série déjà constituée ou pas.
Sélection et Présentation
La finalisation de notre travail de photographe reste la présentation de vos travaux. Cependant avant de présenter quoi que ce soit il faut préalablement effectuer une sélection rigoureuse des clichés que nous avons pris.
Dès la prise de vue il n’est pas inutile d’anticiper la manière dont les images pourront s’enchainer, s’accorder entre elles. Même si la mise en page peut nous amener à changer l’ordre prévu, il est peu souhaitable que cela interfère avec ce qu’il était prévu.
Le photographe vit son image lors de la prise de vue, le public lui ne voit finalement qu’une image le plus souvent sur un écran, parfois sur un support imprimé. Il doit en tenir compte lors de la prise de vue. Les résolutions destinées aux écrans ne sont pas celles de l’impression.
Il n’existe pas de procédure passe-partout pour la sélection des photos ne serait-ce que du fait que le choix fait par le photographe tient compte de sa sensibilité, de son savoir-faire, de son expérience et surtout de sa personnalité.
La sélection est également influencée par l’objectif final de la présentation. Selon que la présentation se fasse sur un site web, sur une galerie de type Flickr ou 500px ou bien qu’elle soit destinée à une exposition en galerie ou imprimée dans une revue ou un livre, la sélection des clichés sera différente. Le nombre de photos à présenter a aussi une grande importance. On ne présente pas de la même manière une série de cinq ou six photos et un ensemble de plusieurs dizaines, voire centaines de photos – pour un livre notamment – le flux de production s’en trouve donc modifié.
Henri Cartier Bresson a dit « Parfois, on est obligé de se séparer de photos qui sont justes, mais beaucoup moins fortes. C’est quand il est trop tard que l’on sait exactement ce que l’on a raté. On se souvient alors avec une terrible précision de l’impression que l’on éprouvait en prenant les photos.«
Mon de flux de travail de sélection consiste tout d’abord à importer dans un logiciel de catalogage l’ensemble des photos en l’occurrence Lightroom. Je supprime directement et sans état d’âme toute photo qui présente un défaut rédhibitoire (ratées, floues, mal cadrées…)
Ensuite, je fais une première sélection dès que mes clichés sont importés dans Lightroom. J’ai encore en tête ce que j’ai ressenti lors de la prise de vue et je place un petit drapeau blanc (retenue) pour toutes celles que je considère comme valables essentiellement sur l’aspect technique. Pour d’autres photos, je sais qu’elles présentent un potentiel que je déciderai plus tard d’exploiter ou pas. Dans ce cas je laisse sur neutre (pas de petit drapeau). Enfin pour les clichés qui ne me satisfont pas d’emblée je les marque d’un petit drapeau noir (rejetée). Je ne supprime pas les photos rejetées lors de cette première analyse.
Quelques jours plus tard, je reviens sur l’ensemble des photos et je reconsidère ma sélection initiale. Parfois je valide certaines photos que j’avais rejeté au premier coup, l’inverse étant plus rare, mais cela peut arriver. Je statue ensuite sur les photos neutres.
Je crée ensuite une collection qui porte le nom de ma présentation et je commence à y placer les photographies que je juge les plus aptes à transmettre mon ressenti. Il est très important de sélectionner « ordre personnalisé » dans la liste déroulante des critères de tri car grâce à ce réglage je vais pouvoir modifier l’ordre des images et constater les enchainements entre telle ou telle photo. Cela me permet aussi de tester d’autres possibilités de présentation, d’apparier ou de comparer des photos entre elles. Il me suffit de déplacer les photos à ma guise, par glisser-déposer et l’ordre des photos reste celui que j’ai choisi. Lorsque la succession des photographies présente des enchainements qui me satisfont, je laisse passer quelques jours. Je reviens sur ma collection après avoir laissé passer un peu de temps pour finaliser le projet et notamment sur la relecture des titres et légendes que j’ai pris soin de remplir lors de la dernière phase de sélection.
Lorsque tout est en place je lance la production finalisée que ce soit pour le Web ou pour lancer l’impression d’un livre auprès d’un site dédié.
Je viens de vous transmettre ma méthode de travail, dont l’inspiration émane de la lecture du livre de Michael Freeman « L’art de la narration Photographique ». Cette méthodologie m’a permis de créer des présentations sous forme de livres, de galeries web, et c’est un flux de production qui me convient bien.
N’hésitez pas à me faire part de vos commentaires sur le sujet, me dire comment vous procédez, quelle est votre propre méthode, est ce que cet article vous a été utile, bref n’hésitez pas à enrichir le dialogue.
Voilà c’est tout pour aujourd’hui, si vous avez aimé ce tuto n’oubliez pas vous abonner au site et à à la chaine YouTube – c’est très important pour qu’on soit de plus en plus visible sur YouTube – et pour voir les prochains tutos entièrement gratuits.
Rejoignez ma liste de contacts directement sur le site DanielOnWay.fr pour être au courant de la vie du site et de ses réseaux sociaux, le lien est ici.
Et en attendant faites des photos !
Je vous mets des liens vers des sites d’édition photographique que je recommande pour avoir travaillé avec eux :
Les livres photo : Matisseo
Les livres photo : Blurb (inclut dans Lightroom)
Tirage Fine-Art professionnel Art-Photo-Lab
Réalisation de tirage photo : Photoweb
Edition Fine-Art : Artdeqo
Références bibliographiques :
- L’art de la narration photographique – Michael Freeman – Editions PEARSON