Commencer au Simulateur, ensuite le Terrain

Cet article va vous présenter un exemple de check-List pré-vol, puis nous verrons ensuite l’utilisation du simulateur de vol DJI. Après l’entraînement au simulateur, on réalisera un vol réel sur le terrain en appliquant ce que l’on a appris au simulateur.

Compte tenu du prix relativement élevé des drones de loisir, le passage par le simulateur est une garantie d’être plus efficace sur le terrain lorsque vous allez refaire en réel ce que vous avez préparé au simulateur. Ne pas brûler les étapes est une sage décision car en cas de crash c’est tout de même une perte financière comprise entre 1000 et 2000 € (en moyenne). La prudence est donc de mise.

Vérifiez bien auprès de votre compagnie d’assurance que votre responsabilité civile couvre la pratique de l’aéromodélisme (dommages causés aux personnes et aux biens, dommages causés aux autres aéronefs, dommages causés au télépilote (à vous), dommages causés au drone (en général, le drone lui-même n’est pas assuré).

Retrouvez la Vidéo du Tuto en fin d'article

Check-List de pré-vol

Avant de faire voler votre drone voici un exemple de check-list qui va vous permettre de ne rien oublier et de vous assurer que les conditions de vol sont optimales et sans danger. Passez impérativement tous ces points en revue avant de lancer votre drone. Il en va de votre sécurité, de celle de votre drone et de la sécurité des autres (biens, personnes, animaux etc.) Dans cet exemple de check-list je pars du principe que l’on utilise un drone RTF (Ready To Fly) c’est à dire prêt à voler. Si vous avez fabriqué votre drone DIY (Do It Yourself) c’est à dire faites le vous-même, dans ce cas d’autres vérifications viendront s’ajouter à cette liste, notamment la vérification des soudures, des branchement, des liaisons cartes etc.

Avant chaque vol vous devez vérifier :

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Phantom 3 en vol

  • la météo me permet-elle d’effectuer un vol ? Pluie, neige, brume et brouillard sont des phénomènes météorologiques qui n’autorise par un vol en sécurité. l’humidité liée à ces conditions météo sont telles que le risque de court-circuit dû à la condensation sur les parties chaudes de l’appareil est un risque réel.
  • le vent est l’ennemi du drone de loisir. On considère qu’un vent au delà de 30 km/h impose que le drone reste au sol. Selon le poids et la puissance du drone un vent à partir de 15 km/h commence à rendre le vol périlleux et dangereux.
  • la zone prévue de vol. Repérez visuellement les obstacles présents sur zone (arbres, bâtiments, présence ou activité humaine, présence d’animaux). Pensez aussi aux conditions de brouillage des ondes radio par des infrastructures générant des perturbations.
  • la zone prévue de vol me permet-elle de respecter scrupuleusement les 10 règles fondamentales d’usage d’un drone civil de loisir.
  • la carte des restrictions de hauteur de vol ou d’interdiction de vol (zones d’exclusion aérienne). Dans le précédent tutoriel, je vous explique comment établir cette carte avec géoportail, le site officiel.
  • l’état général du drone au niveau de sa structure générale (châssis et fixations d’éléments, recherche de fissures ou d’impact de chocs)
  • l’état général des hélices et leur serrage correct. Si une hélice est sale, la nettoyer, si elle est abimée il faut impérativement la changer. Assurer vous du bon sens de rotation des hélices (voir la notice du constructeur). Sur le Phantom 3 il existe les hélices dotées d’écrous noirs à placer sur les moteurs comportant un repère noir et les hélices à écrous argentés à placer sur les moteurs qui ne comportent pas de repères noirs.
  • L’état de charge de la ou des batteries et l’état des ses connecteurs. Vérifiez qu’il n’y ai pas de jeu une fois que la batterie est en place.
  • L’état de charge de la radio-commande.
  • L’état de charge du smartphone ou tablette servant d’écran.
  • L’état de la nacelle, de ses fixations et amortisseurs de vibration (si en mauvais état les remplacer).
  • L’état de la caméra, de ses fixations, de son objectif, de ses éventuels filtres (UV, ND, Polarisant). Enlevez la bride de nacelle. Cette bride permet de bloquer la camera en position optimale et rigide pour le transport. Pour le vol vous devez enlever cette pièce de plastique dur (sur le Phantom 3)
  • L’insertion correcte de la carte Micro-SD et vérification de la capacité restante.
  • Le bon déroulement de la phase d’initialisation.
  • La réception du signal vidéo.
  • Les informations (satellites, charge batterie, alertes sur l’écran de contrôle.)
  • Les modes de vol doivent s’afficher sur l’écran en bougeant la position de l’interrupteur de mode.
  • Les mouvements de la camera ne doivent pas être entravés.
  • La calibration du compas.
  • La calibration de l’IMU (Inertial Measurement Unit). C’est une procédure automatisée qui se lance depuis l’application de gestion du drone.
  • Le démarrage des moteurs.
  • Le décollage, puis vol stationnaire à environ 2,50 m de haut pour regarder et écouter le fonctionnement du drone. Tout comportement ou bruit anormal doit vous inviter à atterrir pour vérification.

Voilà la check-list que j’utilise pour mon drone Phantom 3. N’hésitez pas à l’adapter à votre matériel et votre expérience. En ce qui me concerne c’est ma check-list de débutant. Naturellement elle est proche des recommandations faites par Eric De Keyser dans son livre Filmer et photographier avec un Drone. (onglet Secrets de …)

Je vous avais déjà indiqué que cet ouvrage constituait ma bible de formation au pilotage de drones.

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Simulateur DJI Go

Simulateur vs Terrain

C’est une question de bon sens : lorsque vous achetez un drone, c’est un investissement financier assez important même si le Phantom 3 de DJI que je possède se trouve dans une gamme de prix relativement abordable. Il importe donc de se préparer correctement pour que, une fois sur le terrain, vous soyez familiarisé avec l’utilisation des commandes et la lecture des informations sur votre écran de contrôle.

Pour cet article, j’ai réalisé des opérations basiques de vol sur le simulateur de l’application DJI Go. Je me suis rendu ensuite sur le terrain et j’ai répété ces mêmes manoeuvres afin de voir si la formation avec un simulateur est vraiment une aide à l’apprentiossage. Je vous laisse visualiser la vidéo de l’article qui va vous permettre d’avoir votre propre avis sur le sujet.

 

N’hésitez pas à me faire part de vos commentaires sur le sujet, me dire comment vous procédez, quelle est votre propre méthode, est ce que cet article vous a été utile, bref n’hésitez pas à enrichir le dialogue.

Voilà c’est tout pour aujourd’hui, si vous avez aimé ce tuto n’oubliez pas vous abonner au site et à à la chaine YouTube – c’est très important pour qu’on soit de plus en plus visible sur YouTube –  et pour voir les prochains tutos entièrement gratuits.

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Et en attendant faites des photos !

 

Références bibliographiques :

  • Filmer et photographier avec un drone – Eric de Keyser – Editions Eyrolles
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Filmer et photographier avec un drone

 

 

 

 

 

 

L'article en Vidéo

le Post-It ...

Voici un exemple de demande d’attestation de couverture de la pratique du pilotage de drone par le contrat multi-risque habitation de votre compagnie d’assurance. Vous pouvez utiliser ce modèle en remplaçant les textes en italiques par vos propres coordonnées. Dans le cas où vous ne seriez pas couvert par votre compagnie d’assurance, il faudra alors soit souscrire auprès de votre compagnie une assurance spécifique, soit vous inscrire en tant que licencié auprès de la Fédération Française d’ Aéro-Modélisme (FFAM) 

Bonjour,
Je vous remercie de bien vouloir m’indiquer si mon contrat d’assurance multi-risques habitation souscrit auprès de votre compagnie couvre la pratique occasionnelle et récréative d’un aéromodèle de type aéronef civil de loisir (drone) et notamment les éventuels dommages causés aux autres aéronefs, aux personnes, aux biens, au télépilote et au drone.
Pour faire et valoir ce que de droit pourriez-vous me transmettre une attestation indiquant que les risques exposés sont bien intégrés à mon contrat d’assurance actuel.
Je vous remercie de votre réponse par mail à monadressemail@monfai.fr
Cordialement,
prénom NOM

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La réponse de mon assureur :

Bonjour,

Le contrat Habitation que vous avez souscrit ne garantit pas l’utilisation des drones.
Toutefois, les nouveaux contrats proposés garantissent cette utilisation sous certaines conditions.
Pour de plus amples renseignements, nous vous invitons à vous déplacer à l’agence la plus proche de votre domicile.
Cordialement.
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J’ai donc souscris un nouveau contrat multi-risques habitation couvrant la pratique de vol avec un drone.
Voilà pour l’info !

Gardez précieusement cette attestation sur vous lorsque vous faites voler votre drone

Parole de photographe ...

« Le plus important à emporter, après l’appareil photo, c’est une bonne paire de chaussures. Un rédacteur peut bien travailler depuis sa chambre d’hôtel, mais le photographe, lui, doit être sur les lieux. Quoi qu’il ou qu’elle fasse, il y aura beaucoup à marcher.

Davis Hurn

L'Atelier Créatif

Avec chaque publication un atelier photographique, un défi créatif ou une idée pour nous inspirer et progresser.
Cette semaine, l’atelier créatif vous propose de réaliser une série de 12 photos d’un sujet et de son ombre. Même si ce sujet vous semble simple de prime abord, prenez garde au fait que, et le sujet et l’ombre doivent être visibles. L’idéal pour bien comprendre l’exercice sera de prendre des photos à différentes heures de la journée. Prenez vos photos le matin et/ou en fin d’après-midi avec des ombres longues et une lumière rasante. Prenez aussi la lumière et les ombres en fin de matinée et/ou en début d’après midi lorsque la lumière solaire est écrasante et sans relief. Enfin essayez-vous à une silhouette à contre-jour par exemple. Vous n’êtes pas obligé de ne prendre que des personnes ou des paysages. Vous pouvez composer avec un objet, comme un verre sur une table. A vous !